SANS ENFANT – COMMENT FAIRE FACE AUX CRITIQUES.

Comment répondre aux personnes qui me font des remarques parce que je n’ai pas d’enfant ? Comment répondre aux personnes qui me demandent pourquoi je n’ai pas d’enfant ? Ma famille ne comprend pas mon choix de ne pas avoir d’enfant. Voici des exemples de questions et commentaire adressés lors de ma dernière conférence. L’incompréhension, les commentaires désobligeants et critiques infligés aux personnes sans enfant dans les communautés musulmanes résultent souvent de croyances basées sur des informations erronées, telle que l’ obligation de concevoir des enfants.

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DIVORCER DE DIEU

Peut-on concevoir des talaqs (les mots prononcés pour mettre fin à un contrat de mariage) avec le Divin ? C’est-à-dire rompre notre relation avec Lui puis renouer jusqu’à une rupture finale[1].

Dans la plupart de nos communautés musulmanes, la spiritualité reste un terrain inconnu ou même une sphère dangereuse à éviter à tout prix, préférant le domaine légal avec des agissements et des pensées strictement codifiés. Ainsi les premiers mots de cet article pourraient choquer un bon nombre, mais allons jusqu’au bout de mon raisonnement.

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SANS ENFANT : DU TEMPS POUR PRIER POUR LES AUTRES ?

« Puisque je n’ai pas d’enfant, je dois prier plus pour les autres ! » Une personne non musulmane sans enfant a partagé cette réflexion avec moi il y a quelques années. Cela m’a semblé une bonne idée, bien que personne ne nous l’impose. Elle arguait que les parents n’ont plus le temps de prendre un moment spirituel pour eux même, en particulier, durant les premières années de leurs enfants.

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INFERTILITÉS : PERDRE LA FOI

Dans le livre d’invocations très connu dans nos communautés musulmanes, La Citadelle du Musulman[1], des prières existent lors de doutes dans sa foi.

En d’autres termes, la confiance totale en Dieu peut se perdre dans les douleurs des épreuves.

Cependant, lorsque la confiance, autrement dit la foi, se base sur des promesses jamais faites par le Divin tout se complique.

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LES MUSULMANS ET LES MUSULMANES SANS ENFANT INTERROGENT LA LÉGITIMITÉ DE LA POLYGAMIE

Les musulmanes et les musulmans sans enfant amènent à redéfinir le sens du mariage. Leurs vécus interrogent l’autorisation supposée de la polygamie dans le Coran.

Dans un précédent article, je raconte la finalité du mariage qui n’est pas la procréation, mais plutôt un amour bienveillant entre deux partenaires complémentaires s’offrant un soutien mutuel. (Sourate 30 verset 21)

Or, actuellement avec l’appui de savant-e-s religieux, de nombreux musulmans considèrent la procréation comme la finalité du mariage. Ils légitiment donc le divorce en cas d’infertilité ou de stérilité de l’un des partenaires. Dans la plupart des cas, la femme est la laissée-pour-compte, elle se transforme en pièce interchangeable. 

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PAS D’ASSOCIATIONNISME CHEZ LES MUSULMANS ?

LE SHIRK DÉGUISÉ[1]

« S’en remettre à la volonté divine », c’était l’un des thèmes de la World Childless Week 2022.

La volonté divine, impossible de l’oublier dans nos communautés musulmanes, on le rappelle avec enthousiasme dans nos interjections : inshaAllah(Si Dieu le veut), mashaAllah(Ce que Dieu veut), fisabillilah(Dans le chemin de Dieu). On répète ces expressions dans certains cas en de nombreuses occasions. Nous considérons le Divin omnipotent. On loue Dieu l’unique.

Le shirk, autrement dit, associer au Divin des partenaires, représente LE péché impardonnable. On s’en croit prémuni, bien sûr ; qui associerait quelqu’un à Dieu dans les communautés musulmanes ?

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