PAS D’ASSOCIATIONNISME CHEZ LES MUSULMANS ?

LE SHIRK DÉGUISÉ[1]

« S’en remettre à la volonté divine », c’était l’un des thèmes de la World Childless Week 2022.

La volonté divine, impossible de l’oublier dans nos communautés musulmanes, on le rappelle avec enthousiasme dans nos interjections : inshaAllah(Si Dieu le veut), mashaAllah(Ce que Dieu veut), fisabillilah(Dans le chemin de Dieu). On répète ces expressions dans certains cas en de nombreuses occasions. Nous considérons le Divin omnipotent. On loue Dieu l’unique.

Le shirk, autrement dit, associer au Divin des partenaires, représente LE péché impardonnable. On s’en croit prémuni, bien sûr ; qui associerait quelqu’un à Dieu dans les communautés musulmanes ?

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DES ÉPOUSES DU PROPHÈTE : FEMMES SANS ENFANT PAR CIRCONSTANCES

Malgré le titre de « mère des croyants », des femmes du prophète ont vécu sans enfant.

Cette expression « mère des croyants » provient du Coran (Sourate 33 : 6). Cette appellation rend les femmes du Prophète Mohammed illégitimes comme épouse après son décès. Le terme de « mère » devient symbolique.

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SANS ENFANT PAR CIRCONSTANCE : DIFFERENCE ENTRE ESPOIR ET PATIENCE ?

L’espoir peut-il prendre fin ? Seul le cœur peut nous le dire, le cœur constitue notre boussole. Le Divin a probablement inventé l’espoir pour nous permettre de continuer d’avancer en toutes circonstances. Néanmoins, le Coran évoque la patience plutôt que l’espoir.

L’espoir dans un registre chrétien représente la confiance dans le Divin. Dans le contexte islamique, la foi équivaut à la quiétude d’esprit, une confiance dans le Très-Haut.

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CONTINUER D’APPRECIER LE MOIS DE RAMADAN

Période spirituelle et surtout festive, le mois de Ramadan se transforme pour certains hommes et femmes sans enfant (hse et fse) en un mois pénible.

Le mois de Ramadan correspond au mois de l’espoir, de la spiritualité avec un grand S, et de la formulation de vœux, énormément de vœux même si c’est le pardon que nous devrions rechercher en premier.

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EN ISLAM : CELIBATAIRE SANS ENFANT- UN STATUT COMME UN AUTRE

Au XXIe siècle, vivre célibataire sans enfant représente la double peine alors qu’à une période dans le passé au premier temps de l’islam, être célibataire sans enfant ne constituait qu’un statut parmi d’autres. Alors que s’est-il passé ?

Les cultures et les différentes interprétations de textes sacrés, servant des ambitions politico-religieuses, expliqueraient en grande partie ce grand écart.

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LE MOT FAMILLE – QUEL SENS LUI DONNER ?

« Réservé aux familles », « family friendly », « amenez votre famille », « il/elle a une famille maintenant ! », « viens avec ta petite famille ! », « j’ai une famille maintenant » … vous avez vu ou entendu ces expressions. Ces expressions, à notre époque, discriminent. La raison en est simple : le mot famille désigne régulièrement un couple avec au moins un enfant ou un parent célibataire.

Le sens moderne du terme pose un problème, à mon sens. L’affirmation j’ai une famille maintenant, sous-entendant, « j’ai des enfants maintenant » exclue toute personne sans enfant d’une structure familiale propre. Avoir une famille se réalisant dès lors qu’un enfant partage la vie d’un couple.

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LES PERSONNES SANS ENFANT ET LE MAUVAIS ŒIL : VICTIMES OU BOURREAUX ?

Victime ou source de mauvais œil pour les parents ? D’abord jugées victimes du mauvais œil, les femmes sans enfant (le mauvais œil se conjugue aussi au féminin !) passé un certain âge, deviennent bourreaux ; elles seraient à l’origine de supposé mauvais œil. Elles sont donc à éviter.

Dans des communautés musulmanes, concevoir des enfants constitue une obligation. Beaucoup de musulmans ont la conviction que c’est une baraka, au mieux une récompense divine. Ces mêmes personnes expliquent l’absence d’enfant par une action punitive du Divin. Ayant cela à l’esprit, la famille ou les parents d’un nouveau-né redoutent les visites d’une femme sans enfant (fse) ou d’un homme sans enfant (hse).

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