ÊTRE SANS ENFANT APRÈS UNE FAUSSE COUCHE

J’utilise le terme « fausse couche » plus connu, mais le meilleur terme serait « interruption naturelle de grossesse ».

Dans la série américaine Good Doctor de David Shore, un des personnages féminins, Léa, enceinte, à quelques semaines du terme se voit annoncer la mort de son bébé. Deux solutions se présentent à elle : un accouchement par voix basse du bébé sans vie ou une césarienne. La réponse de l’héroïne est sans appel, elle refuse de vivre un accouchement si elle doit repartir sans un bébé. Elle choisit l’intervention chirurgicale.

Léa a vécu ce qu’on appelle une mort in utero, que l’on classe parfois communément dans la catégorie des « fausse couche ». Néanmoins, rien de faux dans son expérience, elle a bien vécu une grossesse. Que la grossesse dure une semaine ou huit semaines, la grossesse est réelle. La fin prématurée de celle-ci reste un drame pour les femmes et leur partenaire.   

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PAUSE LECTURE: LA PMA ET LE MONDE DE L’ENTRE-DEUX

La PMA on en parle beaucoup, les succès surtout. 20 % de réussite en moyenne, tout type de FIV confondues, c’est-à-dire 80 % d’échecs. En d’autres termes, 80 % de couples vivent l’échec. Ceux-là on n’en parle pas, on ne sait pas ce qu’il se passe avant pendant et surtout après le parcours d’une PMA infructueuse.

C’est pour cette raison que je traite du livre de Lizzie Lowrie Salt Water and Honey. Elle y évoque l’entre-deux d’une PMA: le passage où vous êtes enceinte, ne l’êtes plus, puis encore et encore rien. Puis on n’envisage la suite lorsqu’on est encore en âge de procréer avec un sentiment d’espoir et de dépit.

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