Période spirituelle et surtout festive, le mois de Ramadan se transforme pour certains hommes et femmes sans enfant (hse et fse) en un mois pénible.
Le mois de Ramadan correspond au mois de l’espoir, de la spiritualité avec un grand S, et de la formulation de vœux, énormément de vœux même si c’est le pardon que nous devrions rechercher en premier.
La sourate 97, évoquant le mois de Ramadan, souvent traduit par « le Destin » nous promet une armée d’anges au plus près de nous, une nuit en particulier. D’après certains commentaires de cette sourate, les événements de l’année pour chacun d’entre nous sont inscrits durant ce mois.
Période spirituelle et surtout festive, le mois de Ramadan se transforme pour certains hommes et femmes sans enfant (hse et fse) en un mois pénible. En effet, durant vingt-neuf ou trente jours des proches, des connaissances avec de bonnes intentions vous promettent en fonction de vos circonstances de prier pour vous. Prier afin que vous obteniez un mari même si vous n’en souhaitez pas, des enfants même si vous n’en désirez pas, et même lorsque vous débutez votre deuil après une fausse couche ou l’annonce d’une stérilité.
Ce mois-là peut également rappeler des périodes amères. Ces mois de Ramadan où l’on a prié, demandé, imploré et puis …rien.
Le recul …si possible
Cela vous est surement arrivé de regarder en arrière et de vous dire « Ah ! à cette période, je souhaitais ceci ou cela, je priais pour cela et finalement cela n’est jamais arrivé et n’arrivera vraisemblablement jamais ! »
Avec le recul, on est souvent satisfait de ce que le vœu ne se soit pas réalisé. Seulement, ce recul peut s’avérer compliqué à obtenir en fonction de l’entourage, de l’environnement dans lequel on vit et du statut de sans enfant : par circonstance ou par choix, célibataire ou en couple.
Ici, pas de recette miracle, mais un rappel : se souvenir que le Divin n’a jamais promis de réaliser tous nos souhaits. (j’y consacre un article ici) Cependant, il nous informe de sa présence près de nous à chaque instant Nous sommes plus proche de lui (l’être humain) que sa propre veine jugulaire[1] 50 : 16.
© Crédit Photo Pexels- Khats Cassim
[1] Le Coran, nouvelle traduction de Malek Chebel,2009,Fayard